jeudi 13 janvier 2011

Une virée en taxi à saveur Kazakh

Aujourd’hui Aïcha semblait fatiguée, nous ne savons pas si cela est relié au sirop que les nounous semblent lui donner. Avant de repartir de l’orphelinat, nous décidons de prendre une photo avec notre chauffeur, Bek. Est-ce que cela a été le début de notre malheur? Immédiatement après, Bek essai de démarrer sa voiture mais celle-ci ne veut rien savoir. Il nous demande donc de la pousser. Un kilomètre plus loin (gps à l’appui) et plusieurs tentatives pour redémarrer, Bek décide d’ouvrir le capot et regarder son moteur. Soit nous avons perdu un peu la forme ou bien les 1000 mètres d’altitude ont un effet sur nous (excuse!) mais cette poussée était très demandant. Il a par la suite attaché une courroie à l’avant du véhicule et essayé de demander à d’autres voitures de le tirer. Finalement, un véhicule s’est arrêté pour le tirer mais toujours sans réussir à redémarrer la voiture.

Finalement, après avoir démonté et remonté différentes pièces du moteur et fait plusieurs appels, il nous mentionne en russe que nous allons retourner en taxi à Almaty (70 km plus loin). Essayer de trouver un taxi à Karakastek n’est tout de même pas une chose facile. Nous avons aussi compris qu’il avait un de ses amis qui était en route de Almaty pour l’aider (1h30 de route).

Bek a finalement réussi à nous trouver un taxi et à lui indiquer notre adresse. Il lui paie le voyage et nous donne le restant de l’argent à donner au chauffeur de taxi une fois à Almaty. Le chauffeur de taxi était un Kazakh (Sierik) dans une vieille voiture qui avait une lumière d’huile qui clignotait tout le temps. De plus, ses pneus étaient lisses. Nous embarquons donc dans son véhicule et celui-ci part et entre dans la ville de Karakastek. C’était pour remplir son véhicule de clients. Il faut maximiser les voyages. Cela nous a permis de visiter un peu la ville de l’orphelinat d’Aïcha. Durant cette recherche de passagers, il a réussi à frapper un chien (il s’en est sorti vivant) et à conduire une portion de la route presque dans le fossé. Lorsque sa voiture fut pleine, Caroline à l’avant et moi à l’arrière coincé entre deux femmes J, il est parti vers Uzynagash (la ville après Karakastek). Je crois que l’on a fait cette distance en un temps record. Il roulait parfois à 100 km/h sur une route étroite et glacée. Cela nous a pris environ 10 à 15 minutes de moins qu’à l’habitude. Caroline a eu la peur de sa vieJ Le chauffeur semblait trouver très drôle le fait que nous ne parlions presque pas le Russe. Heureusement, la dernière passagère qu’il a embarquée (Svieta) parlait légèrement anglais.

Une fois à Uzynagash, elle nous a aidé à trouver un taxi pour se rendre à Almaty. Certains taxis demandaient 5000 tengues (environ 33$US). Pas énorme pour une distance similaire au Canada mais beaucoup ici. Elle nous en a finalement trouvé un pour 1500 tengues. Elle trouvait cela cher mais pour nous c’était très acceptable, on voulait juste se rendre à notre appartement. Surtout avec notre russe, pas grand moyen de négocier plus. Je ne sais pas qui nous a mis Svieta sur notre chemin mais ce fut grandement apprécié car nous sommes bel et bien arrivés à notre appartement. Il était 15h00 à notre arrivée, soit 2h30 plus tard qu’à l’habitude. Le tachymètre de ce taxi ne fonctionnait pas du tout mais le chauffeur conduisait à une vitesse plus raisonnable que le premier.
Salle de massage à l'orphelinat

Aire de jeux à l'orphelinat

Dany avec Bek, notre chauffeur

Dany qui pousse la voiture de Bek

Voiture prête à être tirée (pas par Dany)

Un chariot format traineau à Karakastek

2 commentaires:

  1. Wow! Après avoir vécu cette expérience de voiture, votre corolla est comparable à une auto neuve! Lachez pas! Nous lisons votre blogue à tous les jours.

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  2. Oh my god.....j'aurais eu la frousse de ma vie moi aussi!! Mais je dois dire que j'avais le fou rire en vous lisant....ça va faire d'excellents souvenirs et de bonnes histoires à raconter en revenant!!

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